La forêt

Avec plus de 1500 ha d’espaces boisés, la forêt représente plus de 50 % du territoire communal du Tholy. Elle appartient pour partie à la commune (595 ha bénéficient du « régime forestier » et leur gestion est confiée à l’ONF), à d’autres collectivités, à l’Etat et à de multiples particuliers.

Les peuplements forestiers sont représentés par trois grands types :

  • Des futaies plus ou moins mélangées d’origine naturelle, essentiellement à base de sapin pectiné et hêtre, souvent envahi d’épicéas. Localement, notamment sur grès, le pin sylvestre est bien présent.

Ces peuplements de production sont essentiellement gérés en futaie régulière et ont subi des rajeunissements importants au cours des dernières décennies. Les vieux peuplements les plus riches en biodiversité sont désormais assez peu représentés. Quelques zones sont cependant en libre évolution (ilots de sénescence) au titre de la conservation de la biodiversité.

  • Des peuplements monospécifiques, essentiellement des pessières plantées après la deuxième guerre mondiale.L’avenir de ces pessières est très incertain et elles font l’objet d’attaques répétées par les scolytes (Ies typographus principalement) depuis quelques années à la suite de multiples sécheresses et canicules. De nombreuses coupes rases ont été effectuées au cours des dernières années.
  • Des boisements spontanés suite à des abandons de l’exploitation agricole, dont la composition peut être très variable, notamment selon la durée de l’abandon (une à plusieurs décennies). Au départ, ce sont surtout des noisetiers et des bouleaux qui s’installent avec quelques chênes et hêtres et autres espèces feuillues (sorbier des oiseleurs, alisier blanc, frêne…). Les résineux, notamment l’épicéa, colonisent parfois ces milieux de manière importante.

A noter que depuis quelques années, l’évolution spontanée de terrain nu laissé en libre évolution (cas des coupes rases de pessières si aucune plantation n’est réalisée) peut être contrariée par la présence de grands ongulés (Cerf, chevreuil, sanglier) dont la densité trop importante conduit à l’élimination de nombreuses espèces feuillues ou résineuses comme le sapin pectiné et favorise l’installation d’épicéas.

Pour les mêmes raisons, les reboisements de diverses essences peuvent échouer si des mesures de protection locale ne sont pas prises.

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